Rien ne vaut la douceur du foyer
En tentant de la protéger des brutalités de son beau-père, Liza, 10 ans, a tué sa mère d'un coup de révolver. Une mort accidentelle pour le tribunal mais, pour beaucoup, Liza est bien une meurtrière. Bien plus tard, Liza, devenue Célia, se marie. Son époux, Alex, lui fait un cadeau surprise : la maison de Mendham, celle-là même où sa mère est morte. A peine emménagé, l'agent immobilier qui leur a vendu la maison est assassiné et Célia est la première personne à se trouver sur les lieux du crime. Les soupçons vont à nouveau peser sur elle...
Ma note: 9/10
"Rien ne vaut la douceur du foyer" est le premier Higgins Clark que j'ai lu et mon préféré. J'ai tout de suite adoré le style de l'auteur. A partir de ce moment, Mary Higgins Clark est devenue mon auteur favori des romans à suspense.
Le roman commence avec une histoire tragique. Une petite fille tue accidentellement sa mère en tentant de la protéger des foudres de son beau-père. Vingt-quatre ans plus tard, elle a changé de nom dans l'espoir de se soustraire aux regard des autres. Mais en voulant lui faire plaisir, son mari, qui ne connait pas sa véritable identité, achète la maison dans laquelle le drame à eu lieu des années auparavant. C'est à partir de ce moment que le passé de notre héroine va ressurgir. Plusieurs meurtres vont être commis et celle-ci va rapidement devenir la suspecte numéro 1 pour un policier un peu trop zélé. Dès lors, on assiste impuissant à la chute aux enfers de notre héroine qui s'enfonce dans les mensonges et la peur que l'on découvre qui elle est en réalité. Parallèlement, on suit l'enquète de police et les raisonnements du procureur qui tente de faire toute la lumière sur cette histoire. Malgré les indices distillés ça et là, il est impossible de découvrir le nom du coupable avant la toute fin du roman, et c'est avec surprise que l'on apprend son identité.
Bref, un roman palpitant que je ne me lassse pas de relire encore et encore.